L’entreprise américaine met en deuil des millions d’utilisateurs de Microsoft Edge notamment les PME et ETI. Elle met une fin imminente à ses vieux supports notamment, le Windows 7 encore très apprécié. Par une transition vers sa nouvelle mouture, elle veut se faire le navigateur phare de la décennie à venir.
Une nouvelle stratégie marketing qui promeut une expérience utilisateur unique
Windows 7 et Windows 8.1 sont encore installés respectivement sur 10 et plus de 2 ordinateurs sur 100. Soit un pourcentage respectif de 11% et 2.5%, malgré l’arrêt de la prise en charge du premier support. Windows 8 reste minoritaire en raison de ses solutions moins convaincantes. De toutes les façons, ce n’est plus l’actualité pour Microsoft.
Avec la lancée officielle de Windows 11, le géant de l’informatique propose une ascension fulgurante. Il encourage fortement l’utilisation des ordinateurs compatibles à sa dernière version pour profiter de ses nouvelles fonctionnalités matérielles. Pour être plus précis dans son nouvel objectif, l’éditeur veut commencer à abandonner tous les utilisateurs des systèmes d’exploitation plus anciens.
Windows 7 est la 3e version du système d’exploitation de Microsoft après Windows Vista. Il a été le plus apprécié et le plus connu à offrir des améliorations de sécurité, aspect et rendement, bien au-dessus de l’actuel qui peine à séduire. Windows 8.1 est au quatrième rang devant les plus vieux : Windows 8 et consorts.
A noter que tous les utilisateurs de Microsoft Edge qui continuent d’utiliser les versions 7 ou 8 du SE ne pourront plus bénéficier d’assistance, de nouveautés, ni de mises à jour de fonctionnalités, de sécurité ou de patchs correctifs.
La date fatidique s’étire inexorablement. Tout est prévu pour le 12 Janvier 2023, soit dans moins d’un mois. Toutefois, l’accès au navigateur Edge sera possible. Une dernière mise à jour sera facilitée 2 jours avant la fin du programme ESU (Extended Secury Update), ce qui exposera davantage les anciens SE aux dommages.
La nouvelle itération de Microsoft officiellement disponible depuis plus d’un an n’a pas connu le succès escompté. Moins de 16% des PC à travers le monde tournent sous l’OS Windows 11. On peut rapporter ce gros bug aux insuccès du Windows 10, mais pas que ça. La pénurie des produits de base des PC à l’origine de la hausse de leur prix sur le marché n’est pas du reste.
Le concurrent de Google va ruser pour faire passer ses consommateurs au Windows 11 en avertissant depuis juillet 2021. L’objectif étant de contraindre le plus d’utilisateurs à s’approvisionner la dernière version de son OS, même si cette décision suscite déjà la controverse. Pour plusieurs, il s’agirait d’une politique pour faire acheter du matériel cher et moins durable.
Quel sort pour les irréductibles ?
Les Windows 7 et 8 seront mis à l’arrêt. Lorsqu’un logiciel atteint la fin de son support, il retire et n’implémente plus à ce dernier les nouveaux programmes et améliorations de sécurité. Les nouvelles collections de correctifs pourraient alors compromettre vos données et entraîner la fuite de vos données personnelles. Vous avez alors tout intérêt à acheter un nouvel équipement pour lever les restrictions liées à l’installation du Windows 11.
Mais si vous préférez continuer à vivre dans le passé en maintenant vos anciens systèmes, ne soyez pas surpris de vous voir exposés aux applications malveillantes et aux virus.