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Un anticorps monoclonal contre le virus respiratoire VRS bientôt disponible pour les nourrissons

Un anticorps monoclonal contre le virus respiratoire VRS bientôt disponible pour les nourrissons

anticorps monoclonal

Selon les actualités du jour sur la santé, un agent infectieux appelé VRS provoque des troubles respiratoires chez les bébés et les enfants en bas âge. Il peut entraîner des complications graves, comme une bronchiolite ou une pneumonie, et est responsable de nombreuses hospitalisations et décès chaque année. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le VRS touche environ 33 millions d’enfants de moins de cinq ans dans le monde, et cause environ 120 000 décès par an.

Un anticorps monoclonal prometteur contre le VRS

Face à ce fléau, il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement spécifique contre le VRS. Cependant, une lueur d’espoir vient d’apparaître avec l’annonce du feu vert donné par l’Agence européenne des médicaments (EMA) au premier anticorps monoclonal contre le VRS pour les nourrissons. Il s’agit du nirsevimab, développé par les laboratoires Sanofi Pasteur et AstraZeneca.

Le nirsevimab n’est pas un vaccin à proprement parler, mais un anticorps monoclonal qui confère une immunité passive aux nourrissons. Il se distingue du palivizumab, qui est un autre anticorps monoclonal qui demande plusieurs injections et qui ne convient qu’aux nourrissons à haut risque. L’anticorps vise à prévenir les infections graves à VRS chez les nourrissons prématurés, ceux qui ont des cardiopathies congénitales ou des maladies pulmonaires chroniques. Il se présente sous la forme d’une injection unique, administrée avant la saison épidémique du VRS, qui dure généralement de novembre à avril dans l’hémisphère nord.

Le nirsevimab agit en stimulant la production d’anticorps neutralisants contre le VRS, qui empêchent le virus de pénétrer dans les cellules respiratoires. Il a montré son efficacité et sa sécurité dans des essais cliniques menés sur plus de 6 000 nourrissons dans 23 pays. Selon les résultats publiés dans la revue New England Journal of Medicine, le nirsevimab a réduit de 70 % le risque d’hospitalisation liée au VRS, et de 78 % le risque de recours à une assistance respiratoire.

Un anticorps attendu par les pédiatres et les parents

L’avis positif de l’EMA ouvre la voie à une autorisation de mise sur le marché du nirsevimab dans l’Union européenne, qui pourrait intervenir en novembre 2022. Les autorités sanitaires nationales devront ensuite évaluer le nirsevimab, et décider de son remboursement et de sa recommandation.

Les laboratoires Sanofi Pasteur et AstraZeneca ont soumis cet anticorps à la FDA aux États-Unis en janvier 2023 et un comité consultatif a recommandé son approbation en juillet 2023. Il attend encore l’approbation finale de la FDA, qui pourrait intervenir dans les prochains mois.

Les pédiatres et les parents attendent avec impatience le nirsevimab, qui représente une avancée majeure pour prévenir les infections à VRS chez les nourrissons. Il pourrait en effet éviter des souffrances inutiles aux enfants et à leurs familles, ainsi que des coûts importants pour le système de santé.

Le VRS bientôt vaincu grâce au premier vaccin pour les nourrissons

Le virus respiratoire syncytial (VRS) est un ennemi redoutable pour les nourrissons, qui peuvent développer des complications sévères en cas d’infection. Le premier anticorps monoclonal contre le VRS pour les nourrissons vient de recevoir le feu vert de l’Agence européenne des médicaments (EMA), ce qui représente une avancée historique dans la lutte contre ce virus. Ce produit pourrait réduire considérablement le risque d’hospitalisation et de recours à une assistance respiratoire chez les nourrissons à risque, et améliorer leur qualité de vie et celle de leurs proches.

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