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La sologamie: une solution au célibat ou un nouveau business ?

La sologamie: une solution au célibat ou un nouveau business ?

la sologamie

L’amour en solitaire est en vogue depuis quelques années. Selon les adeptes, c’est une volonté de liberté, d’estime de soi, de bonheur et de festivité loin d’un alter égo. Nous découvrons les facettes de cette pratique. N’est-elle qu’une drôle de lubie, une alternative au célibat ou simplement un coup marketing ?

La sologamie qu’est-ce que c’est ?

La sologamie est l’art de vivre le bonheur sans dépendre de l’autre. On comprend clairement le concept lorsqu’on le désigne par auto-mariage ; un conte de fée ou de fétaud sans prince ou sans princesse. Évidemment, le sujet n’a aucune portée légale. Néanmoins, il reste une réalité qui suscite un champ infini de questions. Pour les partisans, cet engagement à l’autosuffisance et l’autocompassion est plus chic que le célibat et moins risqué que le couple classique.

Ce que nous en pensons !

L’auto-mariage marque le début d’une nouvelle histoire d’amour avec son propre être en vue d’obtenir l’indépendance absolue. Les raisons d’un tel engagement sont multiples. La sologamie semble parfois une alternative pour soigner les blessures amoureuses dues à des séparations douloureuses, des humiliations, des trahisons voire des relations violentes ou toxiques, mais aussi pour éviter le déni de nos problèmes affectifs. 

Généralement, c’est une revendication soutenue par des femmes. Pas facile de trouver l’homme de sa vie. On va même voir des femmes complexées qui font recours à la chirurgie esthétique avant le mariage. Elles veulent devenir à tout prix la personne la plus vivante, la plus belle et la plus profondément heureuse. Mais lorsque toutes les tentatives de gagner un amoureux échouent, ce genre de mariage s’inscrit comme un acte profond d’acceptation de soi. La psychanalyste Fabienne Kraemer, auteure de «Solo, no solo» s’inscrit dans la même logique : «Ces femmes qui se marient avec elles-mêmes sont confrontées au fait que, non seulement elles n’ont pas trouvé de compagnon, mais en plus elles n’auront pas droit à leur cérémonie de mariage.» 

Une porte ouverte aux célibataires ?

Oui, célébrer son amour pour soi-même peut s’avérer une solution pour les célibataires, qui rêvent, eux aussi, de se voir passer la bague au doigt. L’agence Marry Yourself de Vancouver au Canada, qui existe depuis bientôt 04 ans, estime que le succès des unions en solo est le résultat du nombre croissant de célibataires.

Cette pratique leur permettait de se complaire dans la solitude par peur que l’on les blesse à nouveau. Avant de sauter le pas, voici les conditions qui font de l’auto-mariage un choix assumé :

  • marque la fin d’une dépendance affective ;
  • déjoue la pression sociale ;
  • augmente l’amour et l’estime de soi.

Par ailleurs, l’envie de célébrer l’union avec soi-même apparaît comme le signe d’un amour propre. Une personne qui choisit la sologamie est en quête de bonheur avec elle-même avant de s’engager dans une relation à deux. Mathématiquement, cela ne se discute pas. En me mariant avec moi-même, je suis «moi» au carré. En épousant ma moitié, je ne vaux plus qu’un demi voire un quart. Un constat qui pousse notre curiosité ; ce type d’engagement n’est pas forcément une mode à prendre à la légère ou un simple caprice puéril ou narcissique. 

La sologamie : un nouveau business, vent en poupe !

Certaines entreprises notamment l’industrie du mariage traditionnel y voient déjà un business juteux. Sur “I Married Me”, vous pourrez déjà trouver des kits d’auto-mariage regroupant une alliance, des vœux et des cartes d’affirmation quotidiennes pour environ 200 $.  Au Japon, pour profiter du pack “marie-toi toute seule”, il faudra débourser une fortune : 3.000 euros !

Quant à vous, trouvez-vous ce mode de vie malsain ou au contraire seriez-vous prêt à sauter le pas de la sologamie ?

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